Title

‘Terres vaines et vagues’: Ecocriticism and Breton Wastelands in Visual and Literary Representation

Document Type

Article

Keywords

Painting; Brittany; wastelands; ecocriticism; biodiversity; preservation; enchantment; land ethics; Peinture; Bretagne; landes; écocritique; biodiversité; préservation; enchantement; éthique de la terre

Identifier Data

https://www.euppublishing.com/doi/abs/10.3366/nfs.2021.0315

Publisher

Edinburgh University Press

Publication Source

Nottingham French Studies

Abstract

Despite their long histories as a culturally valuable commons and sites of biodiversity, the Breton landes were frequently depicted by nineteenth-century authors, travellers and administrators as wild, unproductive wastelands. While the architects of France's ‘interior colonization’ identified such areas as an ugly, infertile expanse to be cleared and put to use, many visual artists were producing a compelling counter-narrative, representing the landes and zones humides as places of beauty and reverie. This article examines the work of artists such as François Blin, Camille Bernier, Alexandre Ségé and Henri Rivière from an ecocritical perspective, arguing that their work contributed to a discourse of preservation by encouraging new ways of seeing the land, not for its extractive utility but as a space of unexpected splendour and enchantment. Far from a regressive form of nostalgia, these images encourage a unique ‘dwelling perspective’ which uses aesthetic beauty to reveal the area's ecological potential and to articulate a call for responsible environmental stewardship.

Bien qu'elles avaient servi depuis longtemps de biens communs propices à la biodiversité tout en gardant une valeur culturelle particulière, les landes bretonnes étaient souvent décrites par les écrivains, les voyageurs et les administrateurs du dix-neuvième siècle comme des terrains vagues, sauvages et improductifs. Alors que les architectes français de la « colonisation intérieure » voyaient dans ces régions une étendue laide et infertile à défricher et à mettre à profit, bon nombre d'artistes visuels produisaient un contre-discours convaincant en représentant les landes et zones humides comme de beaux sites prêtant à la rêverie. Dans cette étude écocritique d'artistes tels que François Blin, Camille Bernier, Alexandre Ségé et Henri Rivière, je propose que leurs œuvres contribuent à un discours de préservation en prônant de nouvelles modes de voir la terre, non pas pour son utilité extractive mais comme un endroit d'une splendeur inattendue propice à l'enchantement. Loin de proposer une nostalgie régressive, ces tableaux articulent une « perspective d'appartenance intime » qui utilise la beauté esthétique afin de révéler le potentiel écologique de la région et d'appeler à une gérance responsable de l'environnement.

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